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Guembri

Guembri

Descriptif de l’instrument :

Le guembri (aussi écrit gembrigambriguember ou gumbri), est un instrument de musique à cordes pincées des Gnaouas.

Projet tranformation d’un Guembri afin de le jouer avec une touche et une tête Main de fatma avec un archet de Nyckelharpa

  • Format : 810mm corde vibrante
  • Table : une pièce peau – Bois employé : Palissande et épicéa
  • Référence catalogue : jj425
  • création

Il est composé d’un manche rond de bois parfois tourné et parfois polychrome qui s’enfonce dans une caisse de résonance monoxyle piriforme en peuplier, dont la table de résonance est faite avec une peau de dromadaire tendue. Cette caisse, d’environ 20 à 35 cm de long, peut être aussi faite avec la carapace d’une tortue. Les trois cordes originellement en boyau ont été progressivement remplacées par du fil à pêche en nylon. Les chevilles en bois sont taillées au canif ou grossièrement tournées. Un sistre (sersèra) est inséré dans le manche. Le spectre musical est placé en basses fréquences.

Le sintir a trois cordes* mais n’a pas de chevilles pour les tendre. À la place, on trouve un procédé de liens en cuir ou en nylon, semblables à ceux qu’on trouve sur la Kora. La caisse de résonance a une forme plus rectangulaire, presque carrée, avec les angles arrondis, décorée de clous de tapissier, et peut mesurer jusqu’à 55 ou 60 cm de long et de 10 à 15 cm de large. Le manche (à balai) se termine par une plaque de métal avec des anneaux qui font office de sonnailles. L’ensemble fait plus d’un mètre de long.

Violon Mirecourt Stradivarius

Violon Mirecourt Stradivarius

Descriptif de l’instrument :

Violon 4/4 réalisé dans les de Mirecourt chez LABERTE HUMBERT FRÈRES

  • Format : 350 mm
  • Table : deux pièces – Fond : deux pièces
  • Référence catalogue : JPL272

Violon de dame en modèle Stradivarius. Table 2 pièces en épicéa de belle qualité, fond 2 pièces en érable ondé très beau, éclisses en érable. Filets 3 brins (2 noirs, 1 blanc). Manche en érable ondé, tête très fine et élégante.

Violon des Pays de l’Est

Violon des Pays de l’Est

Descriptif de l’instrument :

Violon 4/4 réalisé dans les pays de l’est fin 19ème.

  • Format : 358 mm
  • Table : deux pièces – Fond : deux pièces
  • Référence catalogue : JPL273

Nombreuse restauration réalisé sur cet instrument par le passé, entièrement revue et corrigé (barrage, enclavement, appuis, poiriette…)

Un son chaleureux et puissant.

Violon en copie de Giuseppe Scarampella

Violon en copie de Giuseppe Scarampella

Descriptif de l’instrument :

Violon en copie de Giuseppe Scarampella, instrument réalisé dans les pays de l’est fin 19ème.

  • Format : 360 mm
  • Table : deux pièces – Fond : deux pièces
  • Référence catalogue : JPL288

Luthier italien. Son père était Paolo Scarampella, ébéniste à Brescia. Giuseppe fut apprenti chez Nicolo Bianchi à Gênes ; il vécut ensuite à Paris mais revint en Italie en 1866 pour travailler pour Luigi Castellani, auquel il succéda par la suite comme conservateur de la collection d’instruments du Conservatoire Cherubini à Florence. Les responsabilités de ce poste ont peut-être limité sa production en tant que luthier ; sa production semble s’être principalement concentrée sur les violons, les violoncelles étant rarement vus et les altos encore plus rarement. Les violons sont calqués sur les modèles Stradivari et Guarneri mais ils diffèrent sur plusieurs détails, notamment les arches, et ne peuvent donc pas être qualifiés de copies. Ce violon est actuellement en excellent état.

Alto Mirecourt JTL

Alto Mirecourt JTL

Descriptif de l’instrument :

Alto réalisé dans les ateliers de Mirecourt (Vosge), JTL, Jérome Thibouville Lamy.

  • Format : 380 mm
  • Table : deux pièce d’épicéa – Fond : une pièces d’érable
  • Référence catalogue : jj529

Jérôme Thibouville-Lamy (JTL) – un incubateur d’excellence pour la lutherie

Bien sûr, cette pratique a entraîné une grande confusion quant à la provenance de nombreux violons, ce qui n’est certainement pas indésirable pour la vente des instruments, mais à certains égards, c’est certainement vrai. En fait, les ateliers de J.T.L. n’étaient pas seulement des installations de production d’articles de masse lorsque le Jérôme Thibouville-Lamy – comme beaucoup de grandes entreprises européennes similaires de cette époque – est souvent mal compris. C’est plutôt un savoir technique accumulé au fil des générations qui s’y est concentré, apporté par d’excellents luthiers – et en même temps irradié de là, par des maîtres qui ont accompli des parties essentielles de leur formation chez J.T.L. Un exemple intéressant est celui du luthier zurichois Karl Siebenhüner, fils d’Anton Siebenhüner, élève de Lemböck, qui a été employé de George Gemunder à New York pendant de nombreuses années. Même ce fils d’un maître de renommée internationale, plusieurs fois primé, a été envoyé par son père à Mirecourt pour être préparé par J.T.L. à reprendre l’atelier familial. Paul Kaul, qui était employé chez Silvestre & Maucotel au début du XXe siècle et est devenu plus tard célèbre grâce à ses propres ateliers à Nantes et à Paris, a également appris son métier chez J.T.L. – une série qui peut se poursuivre presque indéfiniment avec des noms tels que Marius Didier ou Charles Fétique. Avec leurs ateliers, ces maîtres prouvent que même dans l’industrie de fabrication d’instruments de musique en croissance exponentielle d’une ville comme Mirecourt, il y a toujours eu des ateliers d’artisans traditionnels – et même plus : ils montrent qu’il y a eu un échange entre ces deux approches apparemment inconciliables, ce qui offre beaucoup de matière brute pour la recherche.

https://www.luthiers-mirecourt.com/thibouville1901_1.htm